Il ne vous a pas échappé que nous vivons dans un monde de complexité, au point que cette dernière fait partie de l’acronyme VICA (Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu) souvent utilisé pour caractériser notre environnement. Se plaindre de la complexité croissante est un phénomène récurrent à travers les siècles, comme se plaindre des jeunes générations qui n’apprennent et ne respectent plus rien…
Pour autant, il nous faut réellement jongler avec des injonctions contradictoires, faire face à des problèmes nouveaux, adopter des habitudes différentes, intégrer les technologies dans notre quotidien, prendre des décisions engageantes sans posséder toutes les informations, etc.
La bonne nouvelle, c’est qu’un QI élevé aide à gérer la complexité. On pouvait s’en douter intuitivement : le HPI a des facilités d’apprentissage et est capable de résoudre des problèmes nouveaux plus vite que la moyenne.
Le QI est un meilleur indicateur de notre performance sur des tâches complexes que sur des tâches simples (l’étude qui le montre est ici). Un environnement complexe nous expose à la fois à beaucoup d’informations et à beaucoup d’incertitudes, ce qui crée une charge cognitive importante et requiert, notamment, une forte capacité de la mémoire de travail. Cette dernière permet de traiter en même temps un certain nombre d’informations temporaires. Ce certain nombre n’est pas clairement défini et validé. Selon les études, vous trouverez des estimations qui vont souvent de 3 à 7 éléments d’informations : vous êtes capable simultanément de vous remémorer d’acheter du dentifrice, de taper votre code de carte bleue au distributeur de monnaie et de répondre au téléphone. Certains sont capables d’aller au-delà et de gérer simultanément plus d’informations pour un effort similaire : cette capacité est corrélée à un QI élevé (l’étude est ici).
En bref, ne craignez pas la complexité, vous êtes équipé pour l’affronter !
Recommandation de lecture
Pour une fois, je ne recommande pas un ouvrage, mais un article de blog qui vous éclairera sur la différence entre compliqué et complexe. Dans la vie courante, nous utilisons l’un l’autre comme synonymes pour désigner quelque chose de difficile, qui pose problème. Olivier Zara explique dans cet article la différence de nature entre ce qui est “juste” compliqué et qui oblige à trouver l’expertise pertinente et ce qui est complexe, et qui nécessite de faire appel à l’intelligence collective plutôt qu’à l’expertise. L’article s’adresse plus particulièrement aux managers et décideurs, mais il s’applique bien au-delà et vous n’utiliserez plus ces deux mots indifféremment !
Qui suis-je ?
Je suis Florence Meyer, consultante en management, coach et auteur. HPI et membre de Mensa France, j’ai une majorité de surdoués parmi les personnes que j’accompagne en coaching. Je les aide à utiliser leur plein potentiel dans leur vie professionnelle et personnelle. Ce sujet vous parle ? Contactez-moi à champdupossible@gmail.com !
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